Carte

Dorade

Doradus - Dor

  • Observation optimale : Décembre-Janvier
  • Zone de visibilité : 20° N / 90° S
  • Rang de taille : 72
  • Étoile la plus lumineuse : Alpha (α)

Également parfois appelée le Requin ou l'Espadon, la constellationConstellation : les constellations prennent leurs origines essentiellement dans la mythologie. N'ayant aucune entité physique propre, elles résultent d'une simple association d'étoiles qui, vues depuis la Terre, semblent angulairement proches.
Glossaire
de la Dorade (ou parfois Daurade) est à nouveau le fruit de l'imagination fertile de Johann BayerJohann Bayer
En 1603, il publie le premier atlas céleste imprimé : Uranometria. Il y introduit l'usage de nommer les étoiles les plus marquantes de chaque constellation par des lettres grecques en suivant l'ordre décroissant de leur éclat visuel…
Glossaire
(1572-1625) qui l'intégra également à son Uranometria en 1603.
Au sud-ouest s'étend partiellement le « Grand nuage de Magellan », une des deux galaxiesGalaxie : les étoiles ne se distribuent pas au hasard dans l'Univers, elles tendent à se regrouper dans des objets comprenant chacun entre un à cent milliards de membres que l'on nomme galaxies.
Glossaire
satellites de notre Voie lactéeVoie lactée : en l'absence de toute pollution lumineuse, la voûte céleste semble traversée par une bande blanchâtre. En raison de sa similitude avec une trainée laiteuse, elle fut appelée galaxias (voie de lait) par les grecs.
Glossaire
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Objets stellaires intéressants
R Doradus
Étoile variable Période : 338 jours Distance : 178 a.l. ± 10
A.D. : 04h 36m 45,63s (J2000) Dec. : −62° 04' 38,0" (J2000) Magnitude : 4,8 à 6,6
Sélection d'objets non-stellaires
PGC 17223 = ESO056-115 = Grand Nuage de Magellan
Galaxie - SB(s)m Dimension : 645' × 550' Distance : 163 000 a.l.
A.D. : 05h 23m 34,64s (J2000) Dec. : −69° 45' 22,0" (J2000) Magnitude : 0,29 ± 0,64
Grand Nuage de Magellan
Le Grand Nuage de Magellan - Crédit : Zdeněk Bardon/ESO

Le Grand Nuage de Magellan est une galaxieGalaxie : les étoiles ne se distribuent pas au hasard dans l'Univers, elles tendent à se regrouper dans des objets comprenant chacun entre un à cent milliards de membres que l'on nomme galaxies.
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satellite naine appartenant au Groupe local et située en parties sur les constellationsConstellation : les constellations prennent leurs origines essentiellement dans la mythologie. N'ayant aucune entité physique propre, elles résultent d'une simple association d'étoiles qui, vues depuis la Terre, semblent angulairement proches.
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de la Dorade et de la TableTable
Constellation australe contenant une partie du « Grand nuage de Magellan ».
Ciel austral : Table
. C'est la troisième galaxie la plus proche de la Voie lactéeVoie lactée : en l'absence de toute pollution lumineuse, la voûte céleste semble traversée par une bande blanchâtre. En raison de sa similitude avec une trainée laiteuse, elle fut appelée galaxias (voie de lait) par les grecs.
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, après les galaxies naines du Grand ChienGrand Chien
Constellation australe visible en hiver, elle renferme l'étoile la plus brillante de tout le ciel : Sirius.
Grand Chien
et du SagittaireSagittaire
Toujours basse sur l'horizon vue depuis la France, c'est l'une des 13 constellations du zodiaque.
Sagittaire
, c'est la quatrième plus massive du Groupe local après la Voie lactée, la galaxie d'Andromède (M 31M 31
Pôle d'attraction de la constellation, cette galaxie spirale vue de trois-quarts est l'objet le plus lointain discernable à l'œil nu.
Messsier 31
)et la galaxie du Triangle (M 33M 33
Galaxie spirale vue de face et très étendue : le grand axe vaut deux diamètres lunaires. Elle est assez difficile à observer car peu contrastée.
Messsier 33
).
Visible que depuis l'hémisphère Sud, il a été mentionné pour la première fois par l'astronome persan Abd al-Rahman al Sūfi (903-986) en 964. C'est le voyage d'exploration de Ferdinand Magellan autour de la TerreTerre
Minuscule fragment de matière flottant autour d'une étoile banale, la planète Terre est pourtant la plus massive des planètes telluriques.
Planète Terre
qui le popularisa en Europe au XVIe siècle et lui donna son nom commun par le biais du chroniqueur de l'expédition : Antonio Pigafetta.

NGC 2070 = 30 Doradus = Caldwell 103 = Nébuleuse de la Tarentule
Nébuleuse à émission Dimension : 30' × 20' Distance : 170 000 a.l.
A.D. : 05h 38m 42,29s (J2000) Dec. : −69° 06' 02,3" (J2000) Magnitude : 8,0
NGC 2070
La nébuleuse à émission 30 Doradus, NGC 2070 est l'amas ouvert situé en son centre - Crédit : E. Jehin / ESO

John FlamsteedJohn Flamsteed
Il fut le premier astronome royal et le premier directeur de l'observatoire de Greenwich. Il est également l'instigateur d'une nomenclature basée sur un système de numérotation par ascension droite.…
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(1646-1719) catalogua l’objet, aujourd’hui désigné NGC 2070, comme étoileÉtoile : elle se forme à partir d'un nuage de gaz qui s'effondre sous l'effet de la gravitation. Si la masse du nuage est suffisamment importante, la concentration de la partie centrale peut atteindre les conditions nécessaires aux réactions thermonucléaires.
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dans son Historia Coelestis Britannica, ouvrage publié à titre posthume en 1725 et qui recense près de 3 000 entrées, d’où son identification 30 Doradus. Certaines de ces désignations numériques sont encore utilisées.
Il faudra attendre 1751 pour que Nicolas-Louis de LacailleNicolas-Louis de Lacaille
Nicolas-Louis de Lacaille consacra une partie essentielle de sa vie à l'astronomie. En 1739, il participe à la mesure de la méridienne de France et entre deux ans plus tard à l'Académie des sciences. Entre octobre 1750 et juin 1754, il se retrouve au Cap pour mesurer l'arc du méridien…
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(1713-1762) l’identifie comme nébuleuse.
En son centre se trouve un amas compact de jeunes étoiles massives, dont la masse totale est estimée à 450 000 fois celle du SoleilSoleil
Le Soleil n'est que l'une des 100 milliards d'étoiles qui constituent notre Galaxie.
Étoile Soleil
. Connu sous l’appellation R136, il est en grande partie responsable de l’émission de la nébuleuse de la Tarentule.

Les coordonnées équatoriales J2000 et les magnitudes associées (V) sont extraites des bases de données HyperLeda osuldata.univ-lyon1.fr/bdd/hyperleda et du CDS Portal cdsportal.u-strasbg.fr.
Sauf mention contraire, les illustrations sont issues des différents catalogues du Digitized Sky Survey archive.stsci.edu/cgi-bin/dss_form.